C’est un nouveau rapport qui va faire mal à l’ego de l’écosystème numérique français : malgré les efforts de ses acteurs, la France reste à la traîne de l’Europe, notamment en matière de connexion Très Haut Débit.
C’est un nouveau rapport qui va faire mal à l’ego de l’écosystème numérique français : malgré les efforts de ses acteurs, la France reste à la traîne de l’Europe. Le jugement, sévère, vient tout droit de la Commission européenne et de son Digital Economy and Society Index 2017 (DESI 2017).
Selon le DESI, tout n’est pas à jeter en France.
Sur les compétences numériques par exemple, elle se place à la 9ème place. Idem pour l’administration en ligne.
Sur beaucoup d’autres points, elle est en-dessous de la moyenne. En particulier sur la connectivité et l’utilisation d’Internet par les entreprises et les particuliers.
Le démon de la connectivité est connu : forte de son déploiement massif en ADSL il y a plusieurs décennies, la France a connu une période faste et… s’est reposée sur ses lauriers. Résultat, si la couverture haut débit fixe est de 99,95%, le très haut débit (THD), fixe comme mobile, est à la traîne.
La couverture 4G n’est que de 69% en 2016, plaçant la France à la 24ème place européenne. Pire, la couverture en très haut débit fixe, type fibre, n’est que de 47%, soit une 27ème place au classement. Conséquence directe : seuls 18% des abonnements à l’Internet sont en très haut débit (24ème place).
Les Français sont donc très loin de l’illettrisme en matière de numérique, contrairement aux clichés qui circulent parfois. Ils ont même bien du courage, tant ils ne sont pas aidés par leur connectivité qui voit par la même occasion se ré-ouvrir la fracture numérique que beaucoup espéraient refermer.
Il existe pourtant de très nombreuses solutions techniques, comme l’accès Gigabit défendu par Netalis. L’offre GigaLink garantit aux entreprises une liaison FTTO avec 1 Gigabit symétrique. Il n’en faut pas moins pour relever le défi de la transformation numérique !
Cela aurait des impacts positifs très rapides. On le voit dans le rapport de la Commission européenne : la connectivité très haut débit favorise l’accès aux services, aux administrations et aux usages professionnels et de divertissement… Il y a urgence.
La bonne nouvelle, c’est que la plupart des candidats à l’élection présidentielle se sont saisis du sujet et entendent accélérer le plan France THD.
Reste à voir s’ils appliqueront leurs promesses pour enfin redonner du “pouvoir de connectivité” aux entreprises et ménages français… et à quelle échéance.
Un mois de campagne, c’est déjà un mois de perdu.